Toutes les folies ne sont que des messages

25.50

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Jean-Marie Jadin
Collection “Hypothèses”, 2005

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Jean-Marie Jadin
Collection “Hypothèses”, 2005, prix: 25.5 €
Il s’agit d’un livre didactique, destiné à ceux qui s’intéressent à la psychanalyse, la psychologie et la psychiatrie, et consacré à la théorie psychanalytique des trois structures classiques distinguées par la tradition : la névrose, la perversion et la psychose. En faisant appel à des illustrations cliniques extrêmement fouillées, il vise d’abord à montrer la signification des concepts que Freud et Lacan ont crée pour spécifier ces trois différentes « folies » : le complexe d’Œdipe, la castration, l’objet perdu, le déni, le clivage du moi, la métaphore paternelle, etc… La seconde intention est de démontrer qu’au-delà d’un message inconscient dont la formulation est toujours singulière il existe des catégories de messages correspondant aux diverses pathologies. Ainsi, conformément à ses titre et sous-titre cet ouvrage essaie de les déconstruire : il n’y a dans ces « folies » que des messages et non pas des essences ayant une cause – plusieurs pages sont consacrées à la critique de la notion de cause. Elles ne sont que des paroles, des questions, des prières et en particulier des modalités différentes d’un appel au père. Chacune des trois structures fait l’objet d’un chapitre, suivi d’un chapitre de dialogue imaginaire entre un supposé candide et le psychanalyste, ayant pour but de clarifier les données. On y trouvera une analyse des définitions, de l’histoire et de la reprise freudienne de la névrose, suivie d’une présentation des cas décrits par Freud dans ses “Cinq psychanalyses” : l’hystérie de Dora et sa quête du sein maternel à travers le désir du père, la névrose phobique du petit Hans et sa question sur l’origine sexuelle de la venue au monde, la névrose obsessionnelle de l’Homme aux rats et son rejet de l’intérêt maternel pour l’argent, objet anal par excellence. La perversion est explorée à travers la pédophilie d’André Gide – l’auteur a déjà écrit sur Gide, il reprend son histoire en détail sur de nouveaux frais. Gide a fait appel au père à travers un défi, et ce afin d’être délivré de l’excès de la jouissance maternelle qui s’est emparée de lui. La psychose est abordée avec une étude approfondie du délire du Président Schreber, également étudié par Freud dans les “Cinq psychanalyses”. L’auteur présente le déroulement chronologique de ce délire, ce qui n’a été tenté que très rarement, en rapporte les signifiants-clés issus du texte allemand des “Mémoires” de Schreber, et propose une synthèse entre l’explication de Freud, celle de Lacan dans le séminaire sur “Les psychoses” et celle du texte des “Ecrits” sur le même sujet. Il développe tout particulièrement la construction et l’analyse du “schéma I” de Lacan, schéma complexe qui n’a jamais fait l’objet d’un long commentaire. En se servant de l’étude de Lacan sur James Joyce, ce livre essaie également d’approcher le délire de Schreber avec l’outil de l’écriture joycienne. Enfin, la notion lacanienne de “forclusion du Nom-du-Père