vendredi 26 janvier 2018

Les avancées technoscientifiques actuelles semblent permettre de repousser progressivement les limites, laissant espérer peut-être l’accès au « sans limite » ou à «l’illimité».

Notre société moderne valorise la jouissance. L’intérêt de s’encombrer des contraintes du désir n’est plus une évidence. Le « droit au bonheur » devient une revendication, le monde virtuel propose une extension de l’univers des possibles.

Dans ce contexte, la position d’autorité est rendue délicate et poser une limite ne va plus de soi. Il devient difficile de faire entendre qu’une soustraction de jouissance, une entame, sont indispensables pour qu’advienne le désir humain.

A chaque « un » de s’emparer de la tâche de transmettre sa part d’humanité. Nous nous interrogerons sur ces limites internes, externes, imaginaires, réelles et symboliques, auxquelles nous contraint le langage et qui autorisent la perte et la négativité.

 

Thèmes proposés :                                                                                                                                                                               

  • Le rapport aux limites des nouvelles générations
  • Que devient le désir (inconscient) avec la survalorisation des jouissances ?
  • L’extension du monde virtuel
  • Le devenir des thérapeutiques par la parole chez l’enfant et l’adolescent
  • Y-a-t-il une transmission de R.S.I ?
  • Science et « droit au bonheur »

Intervenants :

Matin de 9h à 12h30

Jean-Richard Freymann[1] :     Les effets cliniques du transgénérationnel.

                                                         Les symptômes au travers des générations.      

Julie Rolling[2]  :    Y a-t-il un défaut de limites externes chez l’enfant et l’adolescent              d’aujourd’hui ?

Marc Lévy[3] :                                Et Hamlet dans tout ça ? (cf séminaire VI de Lacan)

 

Après-midi de 14h à 17h

Robert Lévy [4] :             Qu’est-ce qu’on entend par autorité ?

Nadine Bahi[5] :            Les limites de la nouvelle génération à la jouissance des adultes

Liliane Goldsztaub[6] :     Du principe de réalité…au principe de plaisir :

                                               un jeu de pistes brouillées

Responsables des formations : Liliane Goldsztaub, Philippe Lutun

[1] Psychanalyste, psychiatre, président de la FEDEPSY, Strasbourg

[2] Pédopsychiatre HUS, Strasbourg

[3] Psychiatre, psychanalyste, Strasbourg

[4] Psychanalyste, docteur en psychologie clinique, Paris

[5] Psychologue, psychanalyste, enseignante associée à l’Université de Strasbourg

[6] Psychologue, psychanalyste, Maître de conférence à l’Université de Strasbourg